Au matin, la pluie a laissé la place aux chants d’oiseaux et un timide soleil illumine le ciel. Les nuages retardataires s’empressent de quitter les lieux en ne laissant derrière eux que quelques flaques en guise d’adieu.
Le temps de déjeuner et de faire le plein d’eau du réservoir de la caravane, comme nous y avait invité le propriétaire à notre arrivée, et nous partons.
Le GPS nous prévoit 6h de route malgré un nombre de kilomètres assez restreint, nous nous attendons au pire.
Assez rapidement, la route commence à se tortiller et l’horizon se permet la coquetterie de dessiner quelques montagnes qui étaient, jusque là, encore dissimulées derrière la fuite des nuages.
Voilà donc la cause de cet écart temps /distance sur le GPS. Nous filons droit vers de petites routes de montagnes avec des cols et des lacets.
La région que nous allons traverser s’appelle Bicaz. Nous ne savons pas à quoi nous attendre et n’en avons jamais entendu parler.
La première surprise à l’approche des gorges de bicaz est de voir l’augmentation de la circulation. La route se remplit rapidement et quelques ralentissements apparaissent avant même que nous puissions apercevoir les gorges.
Puis, au détour d’un virage, la route s’enfonce entre deux pans de montagne qui filent à pic vers le ciel laissant tout juste l’espace nécessaire pour faire passer le 4×4.
C’est absolument majestueux ! Cela ressemble aux gorges du todra au Maroc mais en plus verdoyant et, à mon sens, encore plus vertigineux.
Notre émerveillement et sans doute aussi lié à notre surprise de découvrir cet endroit sans nous y attendre et malgré le flot de touristes, nous avons un peu l’impression d’être seuls avec ce paysage.
Notre seule déception est liée au fait que notre véhicule fait 12 m de long et que nous ne trouvons pas la moindre possibilité pour nous arrêter tant la route est entravée par des voitures garées dans tous les coins et recoins possibles.
Nous ne faisons donc pas de photo à la va vite par la fenêtre pour ne pas insulter la beauté du site avec un cliché bâclé et garderons simplement en mémoire le souvenir de notre émerveillement.
A grands renfort de virages et d’épingles à cheveux, la route progresse ainsi. Nous finissons par arriver à Sighisoara en fin d’après midi.
Il est trop tard pour visiter ce soir, la lumière faiblit. Nous trouvons un parking et un restaurant en centre ville. Déjà les quelques couleurs que nous apercevons au loin laissent présager une visite intéressante.
Nous commençons donc la visite de la vieille ville dans la matinée. Cette ville est la ville de naissance de Vlad l’empaleur dont la cruauté servira de support quatre siècles plus tard à la création du personnage de Dracula.
Si l’on se fie à ce que disent les guides, nous visitons une des cités médiévales les mieux préservées d’Europe.
Ce que nous y découvrons est à mi chemin entre le mont Saint Michel et les ruelles colorées Italiennes. La cité mériterait d’y rester une journée entière pour avoir des éclairages différents et mettre ses murs en valeurs mais nous ferons de notre mieux pour capturer ces couleurs dans le temps que nous avons.
Nous grimpons jusqu’au plus haut point de la cité grâce aux escaliers de bois construits au 17 ème siècle pour abriter les écoliers des intempéries lorsqu’ils se rendaient à l’école en haut du village.
Cette visite est magique et tout le monde apprécie de se promener dans ces ruelles colorées. Mais nous devons reprendre la route, ce soir nous voulons dormir au pied du château de Bran, demeure de Vlad l’empaleur, autrement dit, nous dormirons sur le parking de la maison de Dracula… Mais cela ne semble pas effrayer les enfants !
Nice nice nice tout ça !!!
Alors, cette nuit chez les vampires…..c’était Top ? Vous semblez en pleine forme mes loulous !? Gros bisous
Brrrrrr n oubliez pas de mettre un cache cou et une gousse d ail à la porte,,et un crucifix au mur jusqu a l arrive du soleil demain matin ….en tout cas c est très toutes ruelles colorées !!! Bonne nuit quand même….. gardez un oeil ouvert !!!